Dès la fin du IVe siècle, des moulins à eau furent construits en Italie. Les chevaliers, à leur retour de Croisades, importèrent le principe des moulins à vent d’Orient.
Des moulins "banaux" appartenant au Roi, à l’Abbaye ou aux seigneurs commencèrent à fonctionner au Moyen Age. Leurs sujets étaient obligés de venir y moudre leur grain, moyennant un droit, appelé « ban ». Pour faire fonctionner le moulin, le seigneur faisait appel au meunier. Le moulin constituait un carrefour important de la vie sociale.
Moulin à eau, moulin-à-vent, le mécanisme était et est toujours le même : une grosse meule fixe, « la gisante », sur laquelle un taquet pousse le grain écrasé par une meule mobile, appelée courante ou traînante, qui tourne dessus.
À cette époque, le meunier se contentait d’écraser les grains de blé sous la meule de son moulin et de les livrer ainsi écrasés aux ménages ou au boulanger qui se chargeaient de les bluter, c’est-à-dire de les tamiser, pour séparer la farine du son.